Montrer l’index Cacher l’index
- Un coup de pouce pour les primo-accédants
- Resserrement puis assouplissement des critères d’attribution
- Quelles sont les nouvelles conditions ?
- Des effets positifs attendus pour l’ensemble du secteur immobilier
- Un soutien aux entreprises en difficulté
- Des coûts pour les pouvoirs publics raisonnables
- Une opportunité pour les primo-accédants : agir sans tarder
Le gouvernement a décidé d’assouplir les conditions du prêt à taux zéro pour soutenir les ménages et relancer les investissements immobiliers. Cette annonce, faite par le ministre de l’économie Bruno Le Maire, est un signe encourageant pour les futurs acquéreurs.
Un coup de pouce pour les primo-accédants
Pour acheter leur premier logement, de nombreux ménages français ont recours au prêt à taux zéro (PTZ). Cet outil financier leur permet d’emprunter sans subir les frais supplémentaires liés aux intérêts. Toutefois, des conditions strictes sont en vigueur pour être éligible au PTZ, notamment en termes de revenus et de localisation du bien. Ainsi, selon les zones où se trouve le bien immobilier, les plafonds de ressources diffèrent.
Resserrement puis assouplissement des critères d’attribution
En 2018, le gouvernement avait resserré ces critères afin de concentrer davantage le PTZ sur la construction neuve dans certaines zones tendues. Les zones B2 et C (zones rurales, petites et moyennes villes) avaient ainsi vu leur quota de PTZ chuter drastiquement, passant respectivement à 40 % et 20 %, contre 100 % auparavant.
Suite aux demandes des professionnels du secteur et compte tenu de la situation économique difficile, le gouvernement vient d’annoncer qu’il assouplit les conditions requises pour obtenir un prêt à taux zéro. La mesure permettra ainsi de soutenir non seulement les primo-accédants, mais aussi l’ensemble du secteur immobilier, en particulier les constructeurs.
Quelles sont les nouvelles conditions ?
Désormais, les futurs acquéreurs pourront bénéficier d’un PTZ allant jusqu’à 15 % de la valeur de leur bien immobilier pour les zones B2 et C, soit une hausse significative par rapport aux 10 % et 5 % précédemment en vigueur. De plus, cette mesure s’applique dès maintenant, sans attendre la fin de l’année 2021.
Pour mieux comprendre ces nouvelles dispositions, voici quelques exemples concrets :
À lire La CAF propose une aide de 607 euros : découvrez comment la réclamer
- Un couple avec deux enfants souhaitant acheter un logement neuf en zone B2 pourra désormais emprunter jusqu’à 243 000 € au lieu de 225 000 € auparavant.
- En zone C, les montants maximaux de prêts passeront quant à eux de 106 000 € à 114 000 € pour un célibataire et de 238 500 € à 257 000 € pour une famille nombreuse.
Ces augmentations des plafonds, couplées à des taux d’emprunt toujours bas, devraient inciter davantage de ménages à concrétiser leurs projets immobiliers.
Des effets positifs attendus pour l’ensemble du secteur immobilier
L’assouplissement des conditions du PTZ était une demande récurrente de la part des professionnels de l’immobilier, notamment les constructeurs. En effet, ceux-ci estiment que cette mesure pourrait relancer les investissements dans le neuf et améliorer les performances énergétiques des logements français.
Un soutien aux entreprises en difficulté
Le secteur de la construction a été touché de plein fouet par la crise économique engendrée par la pandémie. De nombreuses entreprises rencontrent aujourd’hui des difficultés pour rebondir, et beaucoup craignent pour leur avenir. Dans ce contexte, l’élargissement du PTZ devrait contribuer à soutenir ces entreprises et favoriser la création d’emplois.
Des coûts pour les pouvoirs publics raisonnables
Selon Bruno Le Maire, le coût supplémentaire pour les finances publiques sera relativement faible. Ce montant serait estimé à quelques dizaines de millions d’euros à court terme. Il s’agit donc d’une mesure pragmatique et bénéfique pour les ménages, les entreprises du secteur et l’économie nationale.
Une opportunité pour les primo-accédants : agir sans tarder
Ce nouvel assouplissement constitue une excellente occasion pour les particuliers désireux d’accéder à la propriété pour la première fois. Cependant, il convient de ne pas traîner, car les conditions pourraient évoluer rapidement, en fonction des décisions gouvernementales ultérieures.
En somme, cette mesure représente une avancée majeure pour les primo-accédants à la recherche d’un logement. Les nouvelles dispositions permettront désormais à un plus grand nombre de ménages de concrétiser leurs projets immobiliers tout en soutenant le secteur du bâtiment en difficulté.